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 Formation ou expérience, le comparatif

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Phoenix
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Phoenix


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MessageSujet: Formation ou expérience, le comparatif   Formation ou expérience, le comparatif EmptyJeu 7 Mai - 13:10

A votre gauche, Nicolas, formation irréprochable, un an de stages et de CDD à son actif. A votre droite, Lucie, diplôme identique, 10 mois d’expérience en entreprise. Même cursus, mêmes compétences… Le recruteur doit trancher, qui l’emportera ?

1er round : dis bonjour à la dame
Capacités d’intégration, gestion du stress, politesse, ponctualité, bonne collaboration en réunion… Pour développer son « savoir-être » en entreprise, pas de secret : seule la pratique a fait ses preuves ! Danièle Mouthuy, gérante d’Alizé Consultants, se réjouit d’ailleurs de voir les jeunes s’ouvrir de plus en plus à la possibilité du stage. D’après elle, il s’agit du meilleur moyen d’acquérir ces qualités primordiales pour l’employeur : « cela rapproche les étudiants du monde du travail, non seulement en termes de compétences, mais aussi au niveau comportemental. »

Ainsi, à l’heure actuelle, décrocher un CDI sans expérience relève de la mission impossible, commencer par quelques mois d’immersion est le chemin le plus sûr vers l’emploi stable.

Ex-æquo : Nicolas et Lucie ont tous deux un minimum d’expérience.

2ème round : caméra café
Premier crochet réussi. D’après ses références, Nicolas est excellent dans son domaine, par contre il n’a pas forcément le réflexe de communiquer des informations à ses collègues et n’est pas très à l’aise en termes relationnels. L’ancien supérieur de Lucie, en revanche, vante ses capacités à faire passer des messages et à se tenir au courant de ce qui se passe dans l’entreprise. « Un candidat avec un profil purement technique sera peut-être embauché, mais il risque de ne pas progresser s’il n’a aucune compétence en communication. » Le critère du relationnel n’est pas récent, mais il s’accentue visiblement avec la crise, les échanges permettant de rassurer les collaborateurs et d’assurer la bonne marche de l’entreprise.

Bilan : avantage Lucie.

3ème round : l’épreuve de gym
Side-kick impeccable. « Que feriez-vous si le service comptabilité avait besoin d’un coup de main temporaire ? », demande le recruteur à nos deux candidats. Nicolas semble décontenancé, il hésite, arguant qu’il n’a aucune compétence dans ce domaine. Lucie, quant à elle, répond qu’elle accepterait bien sûr de rendre service, mais qu’elle aurait surement besoin d’une petite formation et de temps pour s’organiser.

Comme l’explique Danièle Mouthuy, « dans un souci de recherche permanente de l’économie, il n’est pas rare que le poste soit beaucoup plus large qu’il n’y paraît au premier abord. » Et d’autant plus cette année : nombre de salariés vont devoir élargir leur spectre de compétences pour pallier le manque de ressource de leur employeur. Conclusion, pour décrocher le job et surtout l’occuper avec succès, le mot d’ordre est flexibilité. Il faut montrer que l’on pourra s’adapter à l’emploi, à la société, et aux éventuelles nouvelles responsabilités.

Bilan : avantage Lucie.

4ème round : le test de la souris
Direct au menton. Nicolas a grandi devant un clavier, la liste des logiciels qu’il maîtrise est longue, alors que Lucie se contente des bases avec Word et Excel. Etre à l’aise en informatique est un pré-requis pour la plupart des postes, peu importe le niveau de qualification ou le secteur.

Bilan : avantage Nicolas.

5ème round : do you speak English ?
L’uppercut qui fait mal. Lucie est bilingue en anglais et possède quelques notions d’allemand, Nicolas décrit simplement son niveau dans la langue de Shakespeare comme intermédiaire. Tous deux postulent pour un emploi dans un groupe international et risquent de devoir traiter avec des collaborateurs à l’étranger. Le recruteur le sait, dans un cas comme celui-ci, l’anglais ouvre des portes... Bilan : avantage Lucie.

Podium : Lucie, vainqueur par KO.


Séverine Dégallaix @ Keljob.com – mai 2009


Source : Keljob
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